[Défi de l'été]: Les Petites Reines
08:56
Le mois de juillet touche à sa fin, il est donc temps pour moi de poster ma première critique du Défi de l'été d'OhBabou! La lecture de ce mois-ci était Les Petites Reines, de Clémentine Beauvais, un roman qui avait été recommandé sur Madmoizelle et qui me tentait bien.
Je dois bien l’avouer, avant de commencer ma lecture des Petites Reines, j’avais un peu peur de ne pas réussir à entrer dans l’histoire ou bien de ne pas apprécier l’histoire et de mettre un temps fou à la finir. Et bien rien de tout cela ne s’est produit! J’ai commencé ce livre un mardi matin dans la file d’attente de mon inscription universitaire et je l’ai fini trois heures plus tard dans le RER!
On les a élues «Boudins de l'année» sur Facebook. Mais Mireille Laplanche et ses «boudinettes». Hakima et Astrid, n'ont pas l'intention de se lamenter sur leur sort ! Elles ont des mollets, des vélos, et elles comptent bien rallier Bourg-en-Bresse à Paris... pour s'incruster à l'Elysée ! Place aux Petites Reines ! !
Vous l’avez donc compris, ce livre se lit très vite et pas parce qu’il ne contient pas grand chose. Non, l’histoire est originale et l’écriture entraînante. Raconté à la première personne par Mireille, Boudin de bronze de l’histoire, le récit nous entraîne à la suite de ces trois reines, trois demoiselles loin des standards de beauté qu’on veut nous vendre, et qui ont chacune quelque chose à aller chercher à Paris le jour du 14 juillet.
J’ai vraiment beaucoup aimé l’histoire, intéressante et peu banale, et surtout les personnages: les parents un peu dépassés par la situation, les différents caractères croisés sur le chemin avec chacun leur histoire. Et surtout donc nos héroïnes, pleine d’énergie et de vie, adolescente jusqu’au bout des pieds, avec leurs qualités et leurs défauts. L’auteur a bien compris que personne n’est parfait, on a tous nos défauts, et même quand on s’est défait au maximum des diktats de la société, on en a toujours intégré une partie qui nous pousse à nous juger et juger les autres.
Autre point intéressant, l’intégration des réseaux sociaux dans l’histoire: tweets, blogs, posts sur facebook, tout l’univers 2.0 des générations actuelles se retrouvent dans le livre et participent à l’histoire! Aucune condamnation de ces nouvelles technologies, une simple constatation du bon et du moins bon que cela peut entraîner.
Enfin, en plus de parler du diktat de la beauté et de grossophobie, l’histoire nous parle de racisme, de sexisme et de féminisme, de culpabilité et de la difficulté à trouver sa place dans sa famille et dans la vie en général.
Un condensé d’humour, de sentiments et de vie que je ne peux que vous recommander!
1 commentaires
Très sympa ton article ! Tu m'as donné envie de lire ce bouquin.
RépondreSupprimerJe viens de l'ajouter à ma liste de livres à lire, pour le jour où je saurais plus quoi lire... ^^
Merci :)
Floriane de Il était une Flo